Aujourd’hui, je t’embarque avec moi suivre le parcours d’une jeune fille née à la campagne qui a décidé de s’engager pour notre planète en lançant son propre média : Les pépites Vertes. Mais je ne t’en dis pas plus, allez c’est parti et surtout bienvenue dans le monde
Il était une nouvelle héroïne surnommée Claire l’éclair, née dans le pays Ségréen. Où ca ?
Voix de Buzz l’éclair : Vers l’infini et au delà ! Mais non cornichon, le pays Ségréen est dans le Maine et Loire ! Oulala mais c’est loin ca ?
Pfff non, ca reste dans la Mayenne.
Le pays Ségréen sent bon la campagne. Claire y grandit dans un terreau familial fertile, entouré d’un papa professeur de mathématiques, d’une maman institutrice et de grands-parents agriculteurs. Une famille engagée dans l’éducation et l’agriculture : nourrir la terre de ses fruits et les hommes de son savoir.
Plus grande que toute petite, Claire était une pipelette qui de surcroit parlait fort ! Toute la cour de récréation l’avait surnommé la Commandeuse. Dans les cours de récréation, c’est plus souvent les garçons qui veulent commander, moins les petites filles. Dans la cour de récré de Claire, c’était donc l’inverse : la petite fille commandait, et c’était comme ça. Un point c’est tout.
L’école, Claire l’aimait beaucoup. Mais vraiment beaucoup. Et ses maitres et maitresse aussi. Plus petite que juste grande, elle aimait lire les livres de Claude Ponti qui racontait des histoires de poussins et aussi, Arc-en-ciel, le plus beau poisson des océans ou encore Elmer, l’éléphant tout bariolé. Bref tu l’auras compris Claire avait ce gout prononcé pour les couleurs vives, les couleurs de la vie.
Quand la cloche sonnait la fin des cours, Claire et sa petite sœur Sarah se précipitaient à la maison regarder « Totally Spies » à la télévision. Non les Totally Spies, ce n’est pas un plat épicé avec de la harissa mais un dessin animé où 3 agents secrets travaillent pour une organisation de protection de l'humanité. Bien sur, les moins de dix ans ne peuvent pas connaître. Les plus de trente ans non plus et plutôt que de leur faire un dessin, qu’ils s’imaginent simplement des héroïnes à la « Cat Eyes ».
Plus grande que petite et toujours meneuse, quand elle n’était pas à l’école ou devant son écran de télévision, Claire faisait du handball avec le club de son quartier.